La gestion

La première mission de l’Apei de Soissons est de gérer les 10 établissements et services sous sa responsabilité. En lien avec les pouvoirs publics, elle propose et met en place des solutions d’accompagnement adaptées à chacun.

La défense des droits

L’Apei assure également une mission de représentation et de défense des droits des personnes en situation de handicap. Son action militante avec les autres acteurs du handicap intellectuel a notamment permis de faire évoluer la loi à plusieurs reprises. Aujourd’hui, l’Association poursuit sa mission en travaillant notamment sur la question de l’accessibilité.

La sensibilisation

Parce que connaitre c’est comprendre, l’Apei assure enfin une mission de sensibilisation au handicap intellectuel. En menant des campagnes d’information et en participant à diverses manifestations et festivités, elle contribue à intégrer les personnes dans la société et changer le regard des gens sur les personnes en situation de handicap.

Comprendre le handicap mental

(source : Unapei)

Le handicap intellectuel est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Il se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de prises décision et d’adaptation à un environnement. Environ 1 à 2 % de la population serait concernée. Ce handicap a des origines diverses (génétique, environnementale – infection, alcoolisme -, grande prématurité ….), mais, dans 40 % des cas, ses causes sont encore inconnues.

La personne handicapée, à la fois ordinaire et singulière :

Une personne handicapée mentale est un individu à part entière, une personne à la fois ordinaire et singulière.

  • Elle est ordinaire parce qu’elle connait les mêmes besoins que tout le monde, parce qu’elle dispose des mêmes droits que tous et qu’elle accomplit les mêmes devoirs.
  • Elle est singulière parce qu’elle est confrontée à plus de difficultés que les autres personnes du fait de son handicap.

L’autisme est un trouble neuro-développemental précoce. Les Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA) (DSM 5) peuvent être repérés avant 2 ans et diagnostiqués avant 3 ans, mais aussi tout au long de la vie.

L’autisme affecte, avec différents niveaux de sévérité, le développement de la communication et des interactions sociales. Au niveau comportemental, il se manifeste, notamment, par des intérêts et activités répétitifs et stéréotypés, par une hyper ou hypo réactivité sensorielle et par une résistance au changement.

L’état des connaissances ne permet pas encore de comprendre précisément toutes les causes de l’autisme, mais il est essentiel de préciser d’emblée que, contrairement à une idée reçue, les scientifiques sont unanimes sur le fait que « les caractéristiques psychologiques des parents n’entrent pas en compte dans la survenue de l’autisme ».

Il n’existe pas à ce jour de « traitement » pour soigner l’autisme, mais des interventions précoces et tout au long de la vie, adaptées à l’autisme, qui permettent aux personnes autistes d’apprendre et de faire des progrès. Un diagnostic et une prise en charge précoces constituent des facteurs essentiels pour y parvenir. L’autisme toucherait 1 personne sur 100. L’autisme est fréquemment associé à d’autres troubles ou pathologies (déficience intellectuelle, troubles du sommeil ou de l’alimentation, épilepsie, hyperactivité…)

Le handicap psychique, dont la cause reste inconnue, est la conséquence de diverses maladies psychiques *. Le handicap psychique apparaît souvent à l’âge adulte et n’affecte pas directement les capacités intellectuelles, mais plutôt leur mise en œuvre. Il peut se traduire par des difficultés de relation à soi et aux autres, de repli sur soi ou d’isolement, des troubles du comportement… De formes diverses, les crises se manifestent à un rythme plus ou moins fréquent et variable. La prise de médicaments est souvent indispensable, associée à des techniques de soin.

Le polyhandicap a des expressions multiples, dans lequel une déficience mentale sévère et une déficience motrice sont associées et entraînent une restriction extrême de l’autonomie. Les personnes polyhandicapées subissent un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu au cours du développement. Ses conséquences sont de graves perturbations, à expressions multiples, de l’efficience motrice, perceptrice, cognitive et de la construction des relations avec l’environnement physique et humain.

Cette situation évolutive conduit à une extrême vulnérabilité physique, psychique et sociale. Elle nécessite le recours à des techniques spécialisées pour le suivi médical, l’apprentissage de moyens de relation et de communication et de développement des capacités d’éveil sensori-moteur et intellectuel.

La dépendance importante des personnes polyhandicapées nécessite une aide humaine et technique permanente et proche pour tous les actes de la vie quotidienne.